Le lac d'Aiguebelette
A moins de 20 Kms de la Fagotière
Le Lac d’Aiguebelette, véritable “perle d'émeraude dans son écrin de verdure", a été inscrit à l’inventaire des sites en 1936. Il est le 3ème lac naturel de France par sa taille.
Sa situation géographique, longtemps enclavée par le relief, lui a permis de garder un caractère authentique et protégé que l’on retrouve sur l’ensemble du bassin versant.
Ses dimensions relativement modestes en font un lac à caractère humain avec seulement 550 hectares.
La Légende du Lac d’Aiguebelette
Il était une fois une petite ville riche et prospère au bord du lac; ses habitants menaient grande vie; oisifs, ils ne pensaient qu’aux plaisirs. Un jour, un miséreux bien mal vêtu se présenta pour mendier un peu de pain et de chaleur. Toutes les portes restèrent égoïstement fermées. Une seule s’ouvrit : celle d’une femme déshéritée de la ville et celle-ci accepta de partager son frugal repas. Or, ce mendiant était le Christ qui s’était déguisé pour éprouver ces villageois au cœur dur. En punition, le lendemain toute la ville se retrouva recouverte par les eaux du lac sauf la maison de la vieille dame et celle de sa fille que le Christ avait épargnées et qui demeuraient intactes sur 2 îles reliées par un chemin à pied sec.
Telle serait l’origine du Lac d’Aiguebelette…
Cette « perle
d’émeraude enchâssée dans un écrin de montagnes vertes » (Henry Bordeaux) charma les touristes dès le début du XX siècle, comme en témoignent les belles villas qui s’élèvent sur ses rives. Certaines possèdent des garages à bateaux, d’autres côtoient de simples hangars en bois – un patrimoine unique dans les Alpes françaises, qui rappelle que le lac servait jadis au transport des hommes, des bêtes et des marchandises.
Photo prise en redescendant par la voie romaine de L'Epine un soir de septembre
C'est dans l'Avant Pays Savoyard que fût arrêté le célèbre contrebandier Mandrin, en 1755, au château de Rochefort.
Fernand Tardy vous accueille à Sainte Marie d'Alvey pour vous faire revivre, avec passion, l'histoire de ce contrebandier bien aimé, au travers d'un diaporama et d'une exposition de figurines en terre cuite retraçant la vie de Mandrin et le contexte de son époque.
Plages et activités nautiques
Température de l'eau : jusqu'à 28°C en été
7 plages aménagées, souvent fleuries d'hortensias, bordent les rives du lac d'Aiguebelette. Elles sont surveillées de mi-juin à fin août et dès les week-ends de mai lorsque la météo est favorable. Outre la baignade, elles proposent de nombreux loisirs. Pour votre sécurité et la préservation de ce site exceptionnel, la baignade n'est autorisée que sur les plages surveillées. Les animaux ne sont pas admis. L'accueil des groupes est proposé par certaines plages, en dehors des week-ends et jours fériés.
Protégé des vents par la montagne de l'Epine, le lac d'Aiguebelette est un site remarquable pour la pratique de l'aviron. Il est doté d'une base internationale d'aviron et a accueilli les Championnats du Monde en 1997. De nombreux athlètes internationaux viennent régulièrement s'y entrainer.
En été, la base d'aviron propose une initiation à ce sport très complet aux débutants, enfants ou adultes, ou des stages de perfectionnement.
Le club d'aviron du lac d'Aiguebelette est ouvert toute l'année aux résidents des communes riveraines du lac qui souhaitent pratiquer cette activité dans le cadre de stages d'initiation, d'entraînement ou de préparation physique sur l'eau.
La pêche se pratique de la rive comme sur l'eau : pêche au coup, au leurre, à la traîne, au vif ou à la sonde. La richesse halieutique du lac tient à la qualité de l'écosystème lacustre.
Le lac est peuplé de poissons blancs (gardon, ablette, tanche, carpe, brème), de carnassiers (perche, brochet, lotte) et de salmonidés (omble chevalier, truite, lavaret). Le lavaret, un poisson réputé dont le nom local est corégone, est une des spécialités culinaires du lac. Il se pêche à la gambe.
photo prise un soir de septembre en redescendant l'EpineBalades autour d'Aiguebelette
Vues imprenables sur le lac
De la petite balade familiale à l'ascension du mont Grêle qui culmine à 1360 m d'altitude, de nombreux itinéraires de randonnée pédestre balisés sont accessibles en toute saison et sillonnent les alentours du lac.
Ils permettent de découvrir des témoignages de l'histoire locale et offrent de superbes panoramas.
- Le mont-Grêle : une grande classique, au départ de Lépin-le-Lac, Attignat-Oncin ou Aiguebelette. 800 m de dénivelé et vue imprenable sur le lac et les alentours. 5h à 7h30 de marche selon itinéraire choisi.
- Le sentier de Château Richard et de la Croix du Signal : deux magnifiques belvédères sur les Alpes, le lac du Bourget et le lac d‘Aiguebelette. A voir : la Croix de Malte gravée sur la pierre, la Croix du Signal, les échelles du château Richard, les vestiges des Villas Dorias. 4h à 6h de marche selon itinéraire choisi.
- Les sentiers du Lac d'Aiguebelette : rejoindre le col du Crucifix ou le col Saint-Michel. A découvrir : l'ancienne voie romaine avec des restes d'escaliers à augets et des pavés, la voie sarde, les «grottes François 1er». 2h à 3h30 de marche.
Col et massif de l'Epine
Au col de l'Epine, à 987 m d'altitude, le versant ouest de la montagne offre des points de vue imprenables sur Chambéry, le sud du lac du Bourget et le massif des Bauges. Sur le versant est, un superbe point de vue panoramique sur le lac d'Aiguebelette.
Les cols de Saint-Michel et du Crucifix, autrefois empruntés par des voies romaines et sardes surplombent le lac d'Aiguebelette et sont accessibles en randonnée pédestre.
Du col de l'Epine à Saint-Jean-de-Chevelu, la route forestière est jalonnée de belvédères. A Verthemex, au plateau de Vacheresse, de la table de lecture, la vue s'étend jusqu'au Rhône. A Saint-Jean-de-Chevelu, deux petits lacs sont dominés par la Dent du Chat. La petite route en balcon qui descend du col du Chat vers Monthoux offre de belles échappées sur les lacs et les vignes. Sur les contreforts du mont du Chat et de la Charvaz, entre Monthoux et Jongieux s'étend un des vignoble de Savoie des plus pittoresques : le cru Jongieux. A Jongieux-le-Haut, la Butte-Saint-Romain et sa chapelle offrent une vue remarquable sur le vignoble, le Rhône et la dent du Chat.
Du Gué-des-Planches, une petite route grimpe jusqu'à Dullin et à son église classée. D'Ayn, on peut rejoindre le château de Montbel qui surveille encore le col de la Crusille et le lac d'Aiguebelette.
L'ancienne voie Sarde reliant le bassin de Novalaise à la vallée du Guiers passait par le col du Banchet, en contrebas de sa petite chapelle. En suivant ses grosses dalles, puis en prenant le sentier aménagé du "Pas du Renard", on rejoint la Grotte de Mandrin où le célèbre contrebandier Mandrin cachait marchandises, armes et munitions.
Au-dessus du port, un sentier emprunte une partie de la voie sarde et de la voie romaine qui allait de Chambéry à Pont-de-Beauvoisin. Entre Aiguebelette et Lépin-le-Lac s'élève le château de Chambost. Sur la rive orientale, l'église de Saint-Alban-de-Montbel domine l'ensemble du lac.
Installé à Saint-Alband, François Cachoud, peintre spécialiste des clairs de lune, a consacré de nombreuses toiles au lac.
Aiguebelette a inspiré certaines pages du "Tango Chinetoque" de Frédéric Dard, le père de San Antonio.
La villa qu'il avait construite à Novalaise-Plage est aujourd'hui intégrée à la base d'aviron.
C'est à Yenne qu'est né Charles Dullin, célèbre metteur en scène et acteur de théâtre qui se distingua dans les rôles de l'Avare et de Volpone.
Aiguebelette n’est pas que le paradis des baigneurs et des pêcheurs, c’est aussi celui des parapentistes et bien d’autres encore