Le Monastère de la Grande Chartreuse
Voir aussi des photots lors d'une promenade, pour le plaisir de voir apparaître les premières couleurs automnale. En partant du pont Saint Brunot ( sur la route du Guiers Mort), jusqu'au monastère de la grande Chartreuse,mais, en empruntant l’ancien chemin qui d'ailleus, autre fois, en était la seule voie d'accés, depuis Saint-Laurent-Pont.
photo prise du pont Saint Bruno
Delà, je descends pour passer sur le pont Pairant pour emprunter le chemin qui longe Guiers Mort en direction de Saint Pierre de Charteuse (voir photos ci-dessous)
Le Pont Pairant
Mon accès préféré au Massif est certainement aussi celui du Désert en partant de Saint Laurent-du-pont, zone de silence et de recueillement, qui autrefois fut protégée par deux portes. La porte de l'Enclos en arrivant de Saint Pierre de Chartreuse et la porte fortin en arrivant de de Saint l'aurent-du-pont construite en en 1543 au pic de l'oeillette mais, celle-ci fut remplacée par celle de la jarjatte en 1715 située e à la Fourvoirie. Sous le pont de l’usine, dont le parapet porte gravée la date de 1753, on aperçoit le petit pont que le comte de Savoie fit construire, au XIIIe siècle.
Celles-ci en interdisaient l'accés aux femmes et aux armes.
Le pic de l'oeillette Le Guers Mort Les gorges abruptes du Guiers M
Des moutons dans un pâturage, juste avant d'arriver au couvent
Arrivée à la Correrie (musée de la Grande Charteuse)
La Correrie située à
La Correrie avant de devenir musé 1957 fut, partie intégrante du couvent de la grande Chartreuse, Celle-ci servit autrefois de lieu de repos pour les moines âgés, puis d'hostellerie.
Puis les moines décidèrent de la création du musée, pensant freiner l’ afflue touristique de plus en plus grandissant autour du couvent, tant celui-ci compromettaient le silence si indispensable à la vie monastique.
Le musé du monastère (La Correrie)
Situé au pied du grand dans une partie au plus discret du
Massif de Chartreuse, à 25 Km de la Fagotière ce bâtiment du 12° siècle, a fait partie du monastère de la Grande-Chartreuse.
Demeure des frères chartreux du 12° au 17° siècle.
Rénovée dans son état d'origine, la Correrie
vous fera entrer dans l'univers de silence et de solitude du Chartreux.
En cheminant de l'Eglise au cloître, en traversant une cellule de moine, vous découvrirez la vie telle qu'elle est vécue à l'intérieur du monastère.
Au printemps de 1084 Maître Bruno, guidé par l'évêque de Grenoble arrive dans le lieu qu'on appellera dès lors "le désert de chartreuse" en raison de son isolement. Courte vallée, bloquée au nord par le col de la Ruchère, et au sud par la vallée du Guiers mort, dominé de 1000 mètres par le Grand Som, ce lieu est resté totalement inhabité.
Fondé en 1084, t actuellement l'un des ordres très anciens de la Chrétienté. C'est Bruno, né à Cologne vers 1030, qui est à son origine.
Professeur très estimé de l'école-cathédrale de Reims, à laquelle il donna une renommée européenne, il est au sommet de cette célébrité, quand il décide de suivre ce qu'il considère comme sa véritable vocation: quitter le monde et les honneurs afin de vivre pour Dieu seul et "embrasser la vie monastique."
Avec six amis et après plusieurs essais qui ne le satisfont pas, il vient à Grenoble, attiré par la réputation du jeune évêque réformateur, Hugues. Or celui-ci a vu en songe Dieu qui construisait pour sa gloire une demeure au cœur d'une montagne appelée "Chartreuse", lieu si peu habité qu'il est surnommé "le désert"; sept étoiles lui en indiquaient le chemin.
Le bâtiment ou l'on gère les plantes servant à la liqueur des pères Chartreux
Voyant en l'arrivée de Bruno et de ses six amis la réponse de la Providence à ce rêve mystérieux, c'est là qu'il conduit ses visiteurs. Nous sommes en juin 1084 et Bruno reconnaît dans cet endroit solitaire le lieu qu'il recherche.
Des cellules de bois sont rapidement construites, une galerie les reliant à une chapelle et à quelques bâtiments destinés à la vie communautaire, car, pense Bruno, il est nécessaire d'associer à la rigueur d'une vie solitaire un élément important de vie fraternelle et donc communautaire. C'est cette association qui fera la principale originalité de l'ordre des Chartreux, qui naît ainsi.
Au bout de six ans de vie en chartreuse, rattrapé par sa renommée Bruno est appelé par le Pape Urbain II, l'un de ses anciens élèves de Reims, pour l'appuyer de ses conseils.
Le Pape ne le retient pas longtemps à la cour pontificale et, conscient de la vocation profonde de Bruno, lui accorde de créer un nouvel ermitage de silence et de solitude en Calabre, où il se retire et meurt le 6 octobre 1101.
Vache Hérens prise à la porte du monastère, connue pour son esprit combatif entres elles mais non agressif et même, très docile envers les hommes. D'ailleurs on peut assister aux combats de Rennes chaque année au mois d'août à Saint Pierre de Chartreuse.
L'Alpine Hérens est originaire du Val d'Hérens, dans le Valais suisse, où, montagnarde à courtes pattes, elle grimpe facilement jusqu'à 3.000 mètres d'altitude.
Histoire de l'Alpine HérensSes ancêtres étaient présents en Valais vers 3000 avant J.-C. comme l'atteste un fragment de crâne retrouvé dans le site archéologique de Sion-St-Guérin (Chaix 1986). C'est en 1859 que la race d'Evolène, désignée dès 1861 sous le nom de race d'Hérens, est mentionnée pour la première fois dans les listes de concours. Jadis très répandue dans le Valais, l'Alpine Hérens (également appelée « Valais », ou « Eringer » en allemand) a connu une énorme diminution de ses effectifs dans les années 1950, avec l'exode rural qui a vu de nombreux éleveurs quitter les montagnes. Elle doit aujourd'hui sa survie en grande partie aux traditionnels combats de reines de troupeaux, et à ses amoureux inconditionnels, qui ne voudraient pour rien au monde élever d'autres vaches !
Aucune règle de l'ordre n'est alors écrite : on suit les coutumes que Bruno et ses amis ont simplement instaurées. C'est Guigues, cinquième prieur de l'ordre, qui entreprend de les rédiger vers 1125.
En effet, d'autres ermitages de "Chartreux" ont été fondés et il est nécessaire de fixer par écrit le fruit des inspirations de Bruno.
Toitures couvertes d'escendoles, encore présentes en Chartreuse. (Tuiles en bardeaux de bois fendu à la main dans le sens de la fibre)
La scirie du monastère de la grande Charteuse est toute en bois (voir la aussi sa toiture en essendoles)
Une annexe du monastère servant à loger les visiteurs
Actuellement l'ensemble des 24 monastères qui font rayonner l'esprit chartreux, observent les Statuts de l'Ordre Cartusien promulgués en 1989 après la mise au point demandée par le Concile Vatican II d'abord, par la promulgation du nouveau Code de Droit Canonique ensuite, de manière à préserver le grand idéal de Bruno dans le monde d'aujourd'hui.
Sur cette photo on voie les trois types de couvertures présentes au monastère de la Grande Chartreuse bardo de bois au premier plan(qu'on appelle escendoles en Chartreuse), puis au deuxième plan à gauche, les tuiles écailles (faite de terre cuites en formes d'écailles) et si celui-ci est recouvert en grande majorité d'ardoises comme on peut le constater ici, les habitations de cette région étaient en grande majorité recouvertes de tuiles écailles.
Une partie du grand Cloitre long de 215 mètres
Le monastère de la Grande Chartreuse avec pour toile de fond le Charmensom légèrment enneigé
Il faut savoir que lorsque vous visitez l’imposant et mystérieux monastère de la Grande Chartreuse que, vous avez en plus pénétré dans la plus grande et la plus belle forêt domanial de Rhône-Alpes
Sur cette photo d'ensemble on apercoit très bien les cellules des Père Chartreux à gauche et le grand cloitre devant celle-ci
Mainte fois victimes des avalanches et des flames, il resurgit en 1676 sous cette actuelle architecture.
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